Un authentique village des Monts de Flandre

Authentique village des Monts de Flandre, Boeschèpe compte 2242 habitants et s'étend sur 1 359 hectares quadrillés par 45 km de routes. Sa situaton à 74 m d'altitude et un point culminant à 153 m en font l'une des communes les plus élévées de la Flandre française. Ainsi depuis le Mont Noir, la Mont Kokereel ou le Mont de Boeschèpe, s'offrent des vues imprenables.

Bien que des traces d’activités datant de la préhistoire et de l’époque romaine y aient été découvertes, Boeschèpe serait une fondation des Francs au vie siècle. D’abord dénommée Schalcelaere (il existe encore une rue du Schakelaere) qui désigne un terrain inculte, la localité s’est ensuite appelée Boeskiepe, qui pourrait signifier la bergerie (shepe) du bois (bosch).

Commune frontalière – un hameau de la commune, l’Abeele, est d’ailleurs à cheval sur la France et la Belgique – Boeschèpe est aussi une commune agricole où l’on cultive encore le houblon et qui garde des traces d’un passé textile de tissage manuel du coton et de tissage mécanique du jute. De cette situation limitrophe, de leur passé tumultueux et de leurs années de contrebande, les Boeschépois ont conservé un caractère frondeur. Fiers de leur patrimoine et de leurs traditions, nombre d’entre eux parlent encore flamand.

L’église Saint-Martin, hallekerke (église-halle) datant des xve et xvie siècles, a été le théâtre de faits historiques importants : en 1562, le Boeschépois Ghylein Damman y fait le premier prêche public de la religion calviniste en France. C’est également là que se déroule, en 1906, le tragique épisode des Inventaires qui coûte la vie à Géry Ghysel.

Emblématique du village, l’Ondankmeulen (Moulin de l’Ingratitude) est un moulin sur pivot construit en 1802. Au pied du moulin, l’estaminet du Vierpot (pot à braise) témoigne du respect de ces traditions : dans une ambiance typique, vous pourrez y déguster ses « planches » flamandes et y savourer une excellente Boeschepe Bier

Le village perpétue également la tradition des géants (Jérôme le Meunier et Djoos de Bolder), la culture du houblon et les distractions ancestrales, tel le tir à la perche verticale ou les boules flamandes. Il abrite également des éleveurs de chevaux Trait du Nord et des colombophiles.

 

 

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